Coucou !
Après le succès de l'épisode hong-kongais du "World gastro Island Tour" en 2008, hier soir le grand Barnum des toilettes a fait étape à Penghu. Heureusement, la gastro était proportionnelle à la taille des deux îles, du coup je n'ai été malade que 3-4 heures, contre le double à HK, mais la gastro-rando faut avouer que c'était un peu usant ! c'est d'autant plus drôle qu'hier j'ai montré sur ce même blog ce que j'avais mangé, comme ça vous pouvez prendre les paris pour deviner quel plat m'a été fatal. Je voudais pas balancer mais voici un indice Omaraddadien : "Les fruits de mer m'a tuer". En plus ça tombait super bien parce que le lendemain midi on devait prendre l'avion pour rentrer à Taipei avant de filer sur Paris le surlendemain. Finalement, grâce à mon infirmière préférée (celle qui ne porte rien sous sa blouse, et qui d'ailleurs n'a même pas de blouse...) je me suis requinqué rapidos. Merci aussi Dr LYOC (encore un Taïwanais celui-là !) Pour que vous ayez tous les éléments en main voici mon repas de midi de la veille (côtes d'agneau, pétoncles, langoustines, seiche, le tout dans une seule et même assiette !)
Au passage, ici c'est la pleine saison des seiches et même des petites pieuvres qui boucanent tranquillement au soleil : On les mange crus, grillés ou frits.
Pour en finir avec cet épisode taiwanais puisque nous rentrons demain et nous n'aurons pas le temps de vous saluer avant de retrouver nos deux petits loups roux (des renards donc), il faut que vous sachiez ce qu'est réellement une "plage à la taïwanaise".
Côté pile, plage de rêve :
Côté face... une plage bidon avec les cheminées d'une usine au fond :
Ces deux photos ont été prises sur la même plage. En fait Taïwan (et surtout les îles Penghu) est bordé de magnifiques plages, mais les Taïwanais commencent seulement depuis quelques années à comprendre les plaisirs liés à leurs côtes. Par exemple, les hommes se baignent souvent habillés et les femmes les regardent. De plus en plus d'hommes se baignent torse nu et de plus en plus de femmes se baignent habillées, petit à petit, il vont finir par se baigner comme nous qui, sans faire d'antropo-occidentalo-centrisme, semblont tout de même se baigner de la manière la plus naturelle. À poil ! Comme mon infirmière... Il faudra certainement attendre que les autochtones et les touristes commencent réellement à aller massivement à la plage pour qu'elles soient plus propres, parce que là c'est clair qu'aucune plage de Penghu ne serait ouverte à la baignade en France dans cet état. Hissez le pavillon noir ! crirait le ministre. Haussez les épaules ! crirait les maires, C'est assez ! crirait les baleines. Ça nous a quand même un peu gâché notre plaisir, mais on avait pas mal de marge.
ZaiTian !